Chers amis,
Je voudrais aborder un sujet qui est une épidémie dans notre société du "beaucoup" et du "plus" et du "faites-le vite, quel qu'en soit le prix".
Il s'agit du STRESS, qui engendre de nombreuses émotions négatives, des symptômes et, en fin de compte, des maladies.
Ce n'est pas un sujet très sexy ni de nature spirituelle. En fait, il est, dans une large mesure, le résultat d'une crise spirituelle que nous vivons actuellement, où le matérialisme est devenu le nouveau culte. La plupart d'entre nous ont été éduqués à croire en un rêve vide qui nous pousse au bord du désespoir lorsque nous « réussissons », pour découvrir ensuite que nous sommes profondément malheureux et au pied du mur.
Je pense qu'au lieu d'aborder un sujet qui serait plus dans mes cordes, je dois d'abord essayer de trouver la cause et la solution à un phénomène qui est si répandu que c'est la première chose que la plupart de mes étudiants décrivent comme leur état quasi permanent.
Les maladies qui sévissent sont nombreuses : cancer, fatigue chronique, migraines, troubles du sommeil, fibromyalgie, psoriasis, ulcères, allergies en tout genre, dépression, burn out... La liste est infinie. Nous vivons une époque où la thérapie n'est pas un luxe mais une nécessité. Et la plupart, sinon la totalité, de ces affections difficiles à traiter sont liées au stress. Les médecins avaient l'habitude de qualifier certaines maladies de psychosomatiques, surtout lorsqu'ils n'avaient aucune idée de la manière de les traiter. Je me suis souvent demandé s'il existait des maladies qui n'étaient pas psychosomatiques ? Peut-on séparer le corps et l'esprit ou le corps et l'esprit sont-ils ce que nous sommes ?
La bonne nouvelle, c'est qu'en Occident, il est devenu évident que la grande maison, la voiture coûteuse, la famille modèle avec beaucoup d'argent à dépenser mais pas de temps pour le faire ne nous apportera rien d'autre qu'une mort prématurée. Nous pouvons voir que nous devons repenser, faire demi-tour, respirer profondément et aller dans la direction opposée.
Enfin, j'en viens au yoga et je ne parle pas seulement d'une pratique physique. Le yoga est une science. C'est un art. C'est un mode de vie et une philosophie. Il indique la fin de toute souffrance. Ce n'est pas un chemin facile ou une solution rapide. Mais c'est la voie de la félicité ! Comme pour toutes les pratiques millénaires, le chemin est détaillé avec une grande précision. Il commence par une respiration profonde. Nous apprenons à bouger notre prana ou force vitale pour plus d'énergie et de force. Nous nous asseyons dans l'immobilité et écoutons la musique du silence. C'est l'antidote à la plupart des maladies mentionnées ci-dessus, en particulier le stress, la dépression et la fatigue. C'est une pratique de longévité qui nous permet de vivre plus longtemps et en meilleure santé à un âge avancé. Et pour les jeunes, et pas seulement, il promet un nouveau départ, une vie différente qui nous ramène à l'essence de ce que nous sommes et de ce que nous sommes venus faire ici.
Cela vous paraît bien ? Je me demande souvent comment survivent les personnes qui ne font pas de yoga, qui ne suivent pas la voie yogique ? Eh bien, notre société nous offre la survie, alors que le yoga nous offre la vie, la félicité et la joie !
Rejoignez le mystère. Rejoignez le chemin du bien-être et de l'illumination. C'est le seul chemin qui vous mènera là où vous voulez aller.
Namasté,
Kay
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